Voici une adaptation au Ukulele, Guitare, Clavier et Boite à Rythmes du morceau Sirba de Vladimir Cosma. Ce titre a été composé pour le film de Yves Robert et Francis Veber : Le grand blond avec une chaussure noire (1972).
On peut entendre le talent du compositeur Vladimir Cosma et de ses compositions pour le cinéma français dans de nombreux films.
Pour n’en citer que quelques un : Un éléphant ça trompe énormément, La boum, La chèvre, Le père noel est une ordure, Le diner de con.
Et bien entendu, Le grand blond avec une chaussure noire.
Pourquoi ce titre.
Cette mélodie de Sirba trotte dans ma tête depuis l’adolescence. Il m’est impossible de dire combien de fois avec mon frangin Pierre nous avons marché en sifflant cet air. Si bien que nous jouions ce thème avec notre premier groupe de rock, Alaf Lamout, dans les années 90.
En effet, cette composition de Cosma représente assez bien ma connexion avec la musique. Je veux dire par là, le sens que j’aime à lui donner. A savoir, un truc léger qui se fredonne et met en joie. Quelque chose de humble qui enjolive le quotidien. Quelque chose que l’on peu emmener partout et qui nous accompagne.
De plus, en ce mois de février 2023, Sirba était l’occasion de répondre au thème du forum-ukulele. En effet, ce thème est : cinéma.
La musique.
Clairement inspirée des musiques de l’Est, Sirba est un thème bavard. En effet, beaucoup de croches et double croches avec des notes archi consonantes à l’harmonie. Par exemple, sur le tout début du thème, on a LA répété qui nous emmène à la note DO. Le tout sur un accord de LA mineur (LA, DO, MI). Idem lorsque l’harmonie devient Ré mineur (RÉ, FA, LA) avec les notes RÉ et FA.
Cette consonance associée à ce rythme enjoué est dans une logique de thème folklorique et populaire.
Pour la grille harmonique, en LA mineur, on arrive à la mesure 5 sur le IVeme degré (tiens donc ? comme sur un blues !).
On peu également noter le Bb en mesure 7 qui donne une petite couleur phrygien avant de nous ramener à LA mineur.
Pour les choix de mon arrangement, je pourrais évoquer la boite à rythmes programmée dans GarageBand, la guitare électrique qui tient le rôle de la basse et le clavier en contre-temps à la façon du reggae que j’affectionne.
La captation vidéo.
Ici, j’ai voulu essayer un effet d’apparition et de disparition des instruments. Avec un décor qui ne bouge pas. Comme une sorte de magie. Comme si, passer d’un instrument à l’autre, pouvait se faire de manière légère et fantomatique.
Je ne sais pas si j’ai réussi à rendre mon idée. En revanche, la contrainte fut sévère en terme d’enregistrement. En effet, pour que cela soit possible, il a fallut que l’appareil photo ne bouge pas. Mais également, le clavier, les lumières et les quelques éléments visibles. Cela fut possible en enregistrant chaque piste de façon relativement rapide et condensée.
Je dois avouer que ça m’a bien amusé en tout cas.
Partitions et tablature.
Si tu le souhaites, mon adaptation disponible au format pdf juste sous ce texte.
Il s’agit d’un partage non commercial.